30 mai 2016

Sous le tissu, les fesses...

3339 - "Personne ne le saura..."

C'est quelque chose d'important dans ma libido qui d'ailleurs revient souvent au cours de mes envies: que ma compagne et moi nous promenions main dans la main, balade d'amoureux dans Paris (pas sous la pluie comme ces jours-ci mais au soleil, évidemment !) en étant elle et moi les seuls à visualiser très nettement ce que personne ne verra, à savoir la rougeur et l'incandescence sous la jupe ou le jeans...

Nous marchons au milieu de la foule qui ne doute de rien, tout en sachant que Madame a été punie. Qui pourrait s'en douter en nous voyant passer, elle le bras autour de ma taille et moi la main tendrement posée sur son épaule... ?

Chaque mouvement et chaque pas lui rappellent chaudement la correction reçue peu avant de sortir pour raviver la chaleur que j'aime tant ressentir sur son cul et que parfois je lui remémore à l'oreille ce qui s'est passé, tout autant que ce qui l'attend en rentrant...

Elle frémit d'aise, délicieusement troublée.

Me susurre des "Non, chuuuut, arrête !" en roulant des yeux de comédienne du Français qui se veulent inquiets mais ne sont que concupiscents et dans l'attente de ce qui va lui arriver...

... Et qu'elle me demandera de lui raconter, de lui chuchoter dans le creux de l'oreille au cours de nos ébats. Ou même à voix haute si je veux la faire rougir dans la chambre tandis qu'elle s'offre et répète mes horreurs avec gourmandise, tout en imaginant avec une délicieuse gêne nos voisins de chambre le lendemain matin au petit déjeuner nous regarder avec des sourires égrillards et rigoler sous cape en faisant des messes basses...

C'est que ça fait du bruit, parfois, une bonne fessée...

7 commentaires:

Madame Stan a dit…

Ah oui, ça peut faire du bruit une fessée !
Et dire que certains ne pensent pas (ou ne veulent) pas fermer les fenêtres !

Stan/E. a dit…

Quand j'y repense, je sais même pas pourquoi je l'ai fermée... Il faisait beau, la nuit était étoilée (et lunaire, cest vrai...) le balcon donnait sur la rivière et ca aurait fait plaisir aux voisins...

D'ailleurs, ça leur a fait plaisir.

Bellajanie a dit…

Tres jolie évocation dans laquelle beaucoup de femmes pourront sans doute se reconnaître... En tout cas moi je m'y retrouve pleinement. Avec un petit côté rougissante quand il parle trop fort et évoque à voix haute ce qu'il fait quand je suis pas sage. En fait il le dit à voix basse mais jai la sensation que tout le monde entend que je suis fessée...

Equilibre a dit…

J'aime aussi ces instants (que je trouve parfois encore plus intime que dans la chambre à coucher) ou seuls nous savons ce qui vient de se passer et pourquoi elle se dandine si joliment sur sa chaise au restaurant. J'aime ces sourires complices qui en disent peut-être plus que l'action précédente. Attention, je ne dis pas que je n'aime pas l'action hein ;)

Stan/E. a dit…

Je vous entends... Elle(S) aussi...

Kamalika a dit…

Ces instants où tout est suspendu, tout flotte et tout se dit sans mot...comme une évidence, sans barrière ni fausse-pudeur... se découvrir encore sous d'autres facettes, avec tout ce que cela implique comme émotions, intensité, envies, désirs...

Cet espace-temps perdu au de la foule, au milieu de rien ne se reproduira plus, car il sera différent et encore plus riche...à l'avenir...car à chaque fois les sensations sont nouvelles...

C'est bizarre cette sensation d'avoir l'impression de s'être "tout dit" alors que l'on sait que l'on aura toujours autant de choses à se dire de la même manière...ou encore différemment comme une autre évidence… car il y aura toujours nos non-dits, nos regards...

Nous savons que nous ne serons plus jamais les mêmes...

Les regards sont puissants...extrêmement puissants...

Mademoiselle G a dit…

J’adore la photo et le texte me parle beaucoup aussi. On y sent les émotions, les troubles et les envies. Bref le vécu...